Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Candidats 2007 : leurs propositions pour les jeunes

Candidats 2007 : leurs propositions pour les jeunes
Publicité
10 mai 2007

Les français ont élu leur nouveau Président...

Sarkozy_edited

Nous sommes le 6 Mai 2007: Nicolas Sarkozy devient le 6éme Président de la Vème République avec 53% des voix contre 47 % pour la candidate PS Ségolène Royal. C'est dans une atmosphère d'extrême allégresse et dans l'agitation des drapeaux tricolores que les partisans UMP accueillent les résultat tandis qu'une vague de profonde déception et d'attèrement traverse l'assemblée des partisans de la candidate socialiste...

carte_election2007_2

    Dès l'annonce des résultats, Ségolène Royal déclare : « Le suffrage universel a parlé. Je souhaite au prochain président d'accomplir sa mission au service des Français. (...) Quelque chose s'est levé qui ne s'arrêtera pas. (...) J'ai donné toutes mes forces et je continue avec vous, près de vous. (...) Gardons intact l'espoir et la joie des immenses rassemblements populaires. Vous pouvez compter sur moi, je serai au rendez-vous. Gardez confiance, restez mobilisée. »

   A 20h35, Nicolas Sarkozy prend la paroles devant les partisans UMP dans la salle Gaveau : «Dans ce moment exceptionnel, je ressens une immense, sincère et profonde émotion (...) J'aime la France comme on aime un être cher. C'est à mon tour de lui rendre ce qu'elle m'a donné.  Ma pensée va à ceux qui m'ont accompagné, à ma famille, à mes amis, à mes partisans. Ma pensée va à madame Royal. J'ai du respect pour elle et ses idées. La respecter, c'est respecter les millions de Français qui ont voté pour elle. (...) Il n'y a pour moi qu'une seule France, une seule victoire, celle de la démocratie. (...) Le peuple a choisi de rompre. (...) Je veux remettre à l'honneur l'identité nationale. (...) Le peuple français a choisi le changement (...) Les brisés, les usés ne seront pas abandonnés (...), ils ont les mêmes chances que les autres (...) J'appelle chacun à ne pas se laisser entraîner dans l'intolérance et le sectarisme. (...) Toute ma vie j'ai été européen, ce soir la France est de retour en Europe. (...) L'Europe doit entendre la voix des peuples qui veulent être protégés. Une grande nation comme les Etats-Unis a le devoir de ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique. (...) La France fera de ce combat son premier combat. C'est Méditerranée que tout va se jouer, le temps est venu de bâtir ensemble une union méditerranéenne. (...) Je lance un appel à tous les Africains pour dire à l'Afrique que nous allons l'aider. (...)  Nous allons écrire une nouvelle page de notre histoire.»

Mais dans tout ça ? pour qui ont voté les jeunes ?

Les résultats du premier tour ont tout simplement été confortés : la majorité de la jeunesse française a une seconde fois soutenu la candidate socialiste : 58% ont voté à gauche contre 42 % à droite. Et, l'oppostion jeunes/séniors a quant à elle été également confirmée : 68% des plus de 70 ans ont voté en faveur de Nicolas Sarkozy contre seulement 32 % pour Ségolène Royal ! Vous pouvez retrouver ces résultats sur le graphe ci-dessous:

r_sultats_second_tour_jeunes_2007

Le Nouveau Président a dès à présent dix jours pour s'imprégner de ses nouvelles fonctions. Tiendra-t-il les promesses faites durant cette campagne présidentielle, notamment ses promesses faites au jeunes ? La chaîne de télévision France 2 s'est engagée dans un pacte avec Nicolas Sarkozy à vérifier si toutes ses propositions seront réellement mises en place... En attendant, vous pouvez aller consulter le site www.france2.fr où vous pourrez trouvez des précisions sur les résultats de ces élections ! A bientôt, en 2012 donc !

Angélique, Manon et Sophie

Nos sources bibliographiques :

www.wikipédia.fr  

www.lemonde.fr  

www.france2.fr  

www.sitoyen.fr  

www.lenouvelobservateur.fr  

Publicité
Publicité
23 avril 2007

Les votes des 18-24 ans au premier tour des élections présidentielles...

   Les sources de TNS Sofres ont démontré que la majorité des jeunes avait voté pour la candidate socialiste Segolène Royal au Premier Tour de l'élection Présidentielle : 34% contre 20% pour le candidat UDF François Bayrou et 19% pour le candidat UMP Nicolas Sarkozy...

Alors, les jeunes français relativement à gauche ? C'est ce que réveleraient les sondages... Mais le fait est d'autant plus frappant que plus de 44% des plus de 65 ans ont voté pour Nicolas Sarkozy : Une France de la "rupture" certes, mais d'une rupture entre les générations...

r_sultats_jeunes_premier_tour_2007

22 avril 2007

Ses propositions pour les jeunes...

Affiches_Le_Pen_7pt 

èDans le cadre de l'éducation:
-supprimer les allocations familiales pour les parents d'enfants perturbateurs.
-développer l'attribution des bourses au mérite en fonction des notes.
-égalité d'accès à l'école comme à l'université.
-supprimer progressivement la carte scolaire et le collège unique.
-obetnir le brevet des collège pour passer en seconde.
-interdire les manifestations politiques d'étudiants ou d'enseignants pendant les heures de cours.
-revaloriser le salaire des apprentis par un allègement de charges patronales.
-réformer de la loi Falloux( elle aborde tous les aspects de l'éducation mais elle est connue par ses dispositions sur la liberté d'enseignement ne faveur des catholiques).
-mettre ne place le "chèque scolaire" qui sera distribué aux parents pour ainsi financer l'ecole de leur choix.

èDans la cadre du logement:
-une priorité nécessaire aux citoyens français pour les logements sociaux.
-une mise en pace de sanctions pour ceux qui bénificient de logements sociaux et qui ne payent pas leurs loyers.
-réformer la loi SRU(loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain).
-créer un prêt familiale au logement qui sera garanti par l'Etat.
-créer un revenu parental dans lequel une part fiscale sera accordée dès le premier enfant.
-créer une carte France-famille à partir du 2ème enfant, ce qui donnera des réductions dans les transports et les lieux sportifs et culturels.

èDans le cadre de l'emploi et de l'économie:

-rétablir de droits de douane modulables pour certains produits.
-baisser la pression fiscale par une réforme d'envergure sur 5 ans ce qui redonnera du pouvoir d'achat aux ménages et recréera les capacités d'investissement des entreprises.Donc cela génèrera des "recettes"fiscales imporantes.
-instaurer du service minimum dans les services publiques.
-supprimer de 50% des subventions aux entreprises.
-conditionner le versement du RMI à une activité.
-prévoir un découpage de l'impôt sur les sociétés en 3 parties(10,15 et 20%) pour les PME.
-accompagner la réforme fiscale d'un plan de lutte contre la fraude(TVA,IR...)
-réformer le traitement du chômage et le RMI, dans un logique qui favoriserait donc la reprise d'une activité:les revenus d'activité seraient favorisés au détriment des revenus d'assistance.
-supprimer les trappes a la pauvretée.
-renégocier les
35heures.

Cependant Le Pen, c'est néanmoins la multiplication du nombre d'inspecteurs de l'éducation nationale et la suppression de 20 000 personnels administratifs et techniques.

Estimation au premier tour : 11.5%

22 avril 2007

Fiche Biographie: Jean Marie LEPEN (Front National)

le_pen_1

Né : le 20 juin 1928 au Morbihan

Famille : Il est le fils d'un marin-pêcheur et d'une mère couturière.Dans son premier mariage, il est le père de 3 filles dont Marie LePen, membre du Bureau politique du Front National.Mais il se remarie en 1991.

Etudes : Il fut élève au collège jésuite Saint François Xavier à Vannes puis au lycée de Lorient. Plus tard, il entrera à la faculté de droit de Paris. Il est diplomé d'études supérieures de sciences politiques et il possède une licence en droit.Dans les années 1950, alors qu'il débute sa carrière politique, il change de prénom et se fait appeler Jean-Marie à la place de Jean pour diverses raisons.

Carrière politique : Ce n'est qu'en 1956 qu'il fut élu pour la première fois comme député de la Seine. Cette étiquette lui restera jusqu'en 1962. En 1972, il fonde le Front National, parti d'extrême droite.Puis en 1974, il pose sa candidature à l'élection présidentielle et n'obtient que 0,74% des voix.En 1983, il devient conseiller du XXème arrondissement de Pariset l'année qui suit, il estélu comme député européen. Il est également élu député de Paris lors des élections législatives en 1986 jsuqu'en 1988.
Cependant, en 1988, il se porte une fois de plus comme candidat à l'élection présidentielle et il obtient cette fois-ci 14,38% des voix.En 1994, il est réélu député européen et ce n'est qu'en 1995 qu'il postule une 3ème fois comme candidat à l'élection présidentielle où il obtient 15% des voix et arrive en 4ème position au premier tour après Jospin, Chirac et Balladur.En 1999, il fonde le Mouvement national républicain. En 2002, il se présente encore à l'élection présidentielle où il se qualifie au second tour avec 17;94% des voix contre 82;06 pour Jacques Chirac .A 78ans, il se lance ainsi dans sa dernière bataille présidentielle.

Slogan de campagne : "Avec LePen, Relevons notre France"
Spot de campagne :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/LePen%2Bspot/video/x1rniq_dernier-spot-court-officiel-jmlepen

19 avril 2007

Ses propositions pour les jeunes...

bayrou_photo1

Voici des extraits du programme de François Bayrou "Un Président qui nous rassemble" :

Dans le cadre de l’éducation : 

« Mon objectif : diviser par deux l’échec scolaire, multiplier par deux la réussite. Partout dans le pays. »

Le défi de la mondialisation, c’est le défi de la recherche et de l’éducation. Juger de la responsabilité des dirigeants du pays, c’est regarder quelle place ils accordent à l’école dans leur action. Pour François Bayrou, elle est la première. 

« L’éducation est la priorité absolue de mon projet. 

Presque un enfant sur cinq est en échec dès le plus jeune âge et sort de l’école sans diplôme ; et un sur cinq sort diplômé au niveau de la licence. Nous devons nous fixer un objectif : diviser par deux l’échec scolaire, et multiplier par deux la réussite scolaire, dans tous les milieux sociaux, particulièrement les moins favorisés.

La première condition pour y parvenir, c’est que 100 % des élèves sachent lire et écrire à l’entrée en sixième. S’ils ne savent pas, qu’on leur apprenne. Garantir la lecture, c’est changer le collège.

 

Retrouver un collège paisible ne se fera pas avec des policiers, mais avec des éducateurs. Il faut reconstruire l’autorité du professeur et du surveillant. Pour l’élève, ou les deux élèves qui mettent la classe par terre, il faut des éducateurs et des psychologues, sans doute dans des internats. Tout le monde comprendra le message.La présence d’adultes à l’école, pour les études surveillées, l’accompagnement, je la prévois dans le cadre du service civique et de l’activité universelle.

 

Il faut repenser la carte scolaire pour l’ égalité des chances : en défendre le principe, lui redonner son sens. Là où plusieurs établissements sont identiquement accessibles, il faut construire des réseaux et ouvrir aux élèves, peut-être aussi aux enseignants, la possibilité d’accéder à tous les établissements du réseau.

 

Donnons un égal accès à tous les établissements aux filières d’excellence, au lieu de créer des filières de ‘discrimination positive’ alibi (et conservons un volant de places offertes à un concours national ou académique pour ne pas pénaliser à rebours les bons élèves). Dès lors, chaque famille, au lieu de chercher une grand-mère ou un collatéral dans le 5ème arrondissement, cherchera la même grand-mère ou le même collatéral dans un lycée provincial ou de banlieue.

 

La clé de tout cela, c’est l’innovation, l’évaluation et la communication de l’innovation. Le grand corps qu’est l’Éducation nationale a besoin d’autonomie à tous les niveaux, de gestion des ressources humaines, de co-responsabilité, de concertation transparente avec les femmes et des hommes qui font vivre l’Éducation nationale. Et les étudiants candidats au Capes ou à l’agrégation ont raison de le dire : nous ne pouvons pas jouer les recrutements à l’accordéon. Je suis partisan d’une loi de programmation sur dix ans des recrutements.

 

Sur cet enjeu national, il faut fixer de grands objectifs, discutés et votés de manière transpartisane, sur lesquels le président de la République s’engage. »

Dans le cadre de l’emploi : 

« En réduisant les charges qui pèsent sur le travail, on libérera l’emploi. »

Pour lutter contre le chômage, François Bayrou propose une mesure immédiatement applicable : la possibilité pour chaque entreprise de créer deux emplois sans charges. A moyen terme, il propose de réfléchir au transfert des charges sociales vers d’autres bases que le travail. 

« Quand il s’agit de définir des priorités en matière économique, tout le monde parle de croissance, d’emploi, et, évidemment, à juste titre. Mais la croissance et l’emploi sont des résultantes : ce qui fait l’emploi, c’est l’entreprise. L’esprit d’entreprise et l’entrepreneur.

 

Or, si une entreprise, à production de richesse semblable, crée des emplois, elle paye le maximum de charges ; si elle n’en crée pas, elle paye très peu. Formidable injustice. Rien ne justifie que l’ensemble du financement de la protection sociale repose sur le travail, sur l’emploi.

 

En 1798, un fiscaliste, à la recherche d’une base fiscale juste, vérifiable, non délocalisable, avait trouvé ‘l’idée géniale’ : le nombre de portes et de fenêtres de chaque bâtiment. Ça a marché … 50 ans. Puis, un peu partout, on a muré les portes et les fenêtres. Quand vous concentrez un prélèvement sur une seule base, elle a tendance à s’enfuir. Ce qui s’est passé pour les portes et les fenêtres se passe aujourd’hui pour l’emploi.

 

Je propose cinq pistes pour transférer ces charges : une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, une hausse de la CSG, la TVA sociale, une taxe sur la consommation de carburants fossiles, enfin une taxe sur les mouvements financiers.

 

C’est une réflexion de long terme qui demande la participation de toute la société française. Mais il y a urgence, c’est pourquoi je propose une mesure immédiate : permettre à chaque entreprise de créer deux emplois sans charges (avec les charges de retraite : 10% en tout et pour tout). Tous les chefs d’entreprise que j’ai rencontrés m’ont dit : "dans ce cas, demain j’embauche". Il y a un continent des emplois gelés : je propose de les dégeler.

 

Ce qui recréera l’emploi, ce n’est pas l’augmentation continue de la précarité, c’est un coût de l’emploi redevenu abordable. En réduisant les charges qui pèsent sur le travail, on libérera l’emploi : les chefs d’entreprise auront à nouveau envie d’embaucher, et ils y auront intérêt. »

Dans le cadre du logement :

"Le droit au logement doit devenir effectif"

La crise du logement est l'une des manifestations les plus scandaleuses de la crise économique et sociale : le logement est un secteur économique en pleine prospérité, et pourtant des personnes dorment dans leur voiture alors qu'elles ont un emploi stable. François Bayrou a consacré un colloque en janvier 2006 à une "nouvelle politique du logement". 

" Simplifier et stabiliser les législations et les règlements, c’est le préalable à toute politique du logement.

Le droit au logement doit devenir effectif, conformément à l'article 11 du Pacte des Nations Unies relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ratifié par la France. Toute personne en France disposant de ses droits sociaux, y compris les plus démunies, doit se voir proposer un logement décent, dans des conditions économiques acceptables. Cela débouche sur ce que certains appellent "le droit au logement opposable", déjà mis en pratique dans plusieurs pays.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, le Conseil général que je présidais a initié un programme de logements ultra-sociaux pour personnes en situation d'urgence. Nous avons récupéré et réhabilité 1000 logements en cinq ans : la plus petite surface, la plus petite maison de garde-barrière abandonnée, le recoin de ferme inutilisé. Nous en avons garanti le loyer. Cela a été l'œuvre d'une équipe de deux personnes.

Le non-respect de l'article 55 de la loi SRU (au moins 20% de logements sociaux par commune) choque beaucoup. Lorsque des élus locaux sont manifestement de mauvaise volonté, le préfet récupèrera la compétence sur les permis de construire, pour un temps donné.

Je propose que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements sociaux. La mixité doit marcher dans les deux sens : des logements sociaux dans les programmes destinés aux populations plus avantagées, des logements pour les classes moyennes ou supérieures dans les programmes de logements sociaux.

Moduler les loyers dans le parc HLM, en fonction de la situation des personnes, est une nécessité de justice et d’efficacité.

Le dépôt de caution et la recherche de personnes pour cautionner sont un cauchemar pour beaucoup de jeunes et de familles. Je propose d'interdire les cautions pour les locations de logements et de remplacer ce système par un système d’assurance mutuelle. Étendre et améliorer les mécanismes de "sécurisation" et d’assurances pour les propriétaires, les incitera à mettre en location.

La politique du logement doit mobiliser également le privé, le public et l'associatif, par l’instauration d’une logique de mission, avec des moyens liés à la mission, et non pas liés principalement au statut des acteurs.

L’aide à la pierre et tous les systèmes de défiscalisation doivent être ciblés sur des besoins de logement prioritaires et durables. Or les régions où l’on a le plus besoin de logements sont aussi celles où le plus d’entreprises s’installent, et si les habitants coûtent aux collectivités territoriales, les entreprises leur rapportent. C'est donc aux collectivités territoriales qu'il revient de réguler et financer l’effort de construction. La contribution des entreprises au logement doit être régionalisée."

Publicité
Publicité
18 avril 2007

Fiche Biographie : François Bayrou (UDF)

bayrou__la_france_de_toutes_nos_forces_bis

François Bayrou nait à Bordères (Pyrénées-Atlantiques), le 25 mai 1951, dans une famille d'agriculteurs. Il fait ses études au lycée de Nay, puis à Bordeaux.
En 1974, il est agrégé de lettres
. La mort de son père, qui se tue dans un accident du travail, l’oblige à mener de front son métier de professeur et la responsabilité d’une exploitation agricole, dans le village où il est né. Sa femme Elisabeth et lui ont six enfants et pas mal de petits-enfants…
Jeune militant, éditorialiste
, François Bayrou est élu député en 1986 puisPrésident du Parlement fr Navarre en 1992.
Passionné par la lutte contre l'illétrisme
, il est ministre de l'Education Nationale de 1993 à 1997. Secrétaire général UDF en 1989, il est élu président de Force Démocrate en 1994. Il préside l'UDF depuis 1998, à la suite de la crise provoquée par l’élection de présidents de région avec les voix des élus FN. Il est candidat aux élections européennes de 1999. En 2002, il se présente à l'élection présidentielle où il rassemble deux millions de voix. Entouré d’une équipe expérimentée, il défend l'indépendance de l’UDF et le pluralisme pendant toute la législature.
Il a écrit une dizaine d’ouvrages politiques et historiques
, notamment sur Henri IV, les guerres de religion et les grands enjeux politiques. Il est en même temps un croyant et un défenseur de la laïcté.
Ses passions sont multiples : la littérature, la poésie, les chevaux
. Il aime mener, à la pointe de la plume, les combats culturels ou politiques.

Slogan de campagne : "La France de toutes nos forces"

Spot de campagne : http://www.dailymotion.com/relevance/search/spot%2Bbayrou/video/x1oi0w_spot-de-campagne-de-francois-bayrou

Au lendemain du premier tour, François Bayrou a été désigné comme le "Troisième Homme" de ces élections après Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal : le retranchement des votants Bayrou du premier tour seront cruciaux dans le choix du futur Président de la République Française...

Pourcentage obtenu lors du premier tour : 19 %

18 avril 2007

POUR OU CONTRE LE SMIC A 1500€ ?

Le SMIC à 1500€… Réalisme ou utopie ? Aujourd’hui, le SMIC est de 1254€ brut. Le SMIC à 1500€ serait-il vraiment possible ? Ségolène Royal affirmait que oui tandis que Nicolas Sarkozy et François Bayrou étaient certains que non… Et vous qu’en pensez vous ?

*

POUR :

-         Lutte contre la précarité

-         Revalorisation des petits et moyens salaires et amélioration du niveau de vie des classes moyennes

-         Augmentation du pouvoir d’achat et donc relance de l’économie et de la consommation.

-         Aide aux jeunes dans leur apprentissage de la vie du travail, ainsi qu’aux retraités.

CONTRE :

-         Le coût du travail augmente pour l’employeur. L’état ne pourra pas longtemps compenser cette forte hausse du SMIC.

-         Licenciement des salariés peu qualifiés par les entreprises

-         Dévalorise les emplois dont les salaires sont d’un peu plus de 1500€. Augmenter le SMIC à 1500€ devra donc s’accompagner d’une hausse des salaires.

*

Et vous ? quel est votre avis là dessus?

17 avril 2007

Ses propositions pour les jeunes...

s_go_campagnebis

« Avec Ségolène Royal, une nouvelle donne pour les jeunes »

(MJS, Mouvement des Jeunes Socialistes ).

Dans son programme, la candidate s’intéresse tout particulièrement à l’avenir des jeunes dont elle veut "forcer le destin". Ainsi, elle s’engage :

è Dans le cadre de l’emploi et de l’économie, à :

-         créer une allocation autonomie pour tous les jeunes en formation, pour « qu’ils puissent vivre dignement pendant leurs études ou leur apprentissage ».

-         augmenter le SMIC à 1500 €

-         permettre à tous les jeunes qui sont toujours au chômage au bout de six mois, d’accéder à un « droit au premier emploi avec un contrat d’entrée dans la vie active »

-         créer un prêt de 10 000 € à taux zéro pour les jeunes afin « qu’ils puissent lancer leur premier projet de vie ».

-         sanctionner les entreprises qui abusent des stages et des emplois précaires

-         permettre aux chômeurs pendant la première année de percevoir 90% de leur ancien salaire en leur garantissant également une formation

-         empêcher les licenciements dans les entreprises en supprimant les aides publiques à toutes celles qui licencient.

èDans le cadre du logement à :

-         augmenter les allocations logement

-         créer un plan de construction de logements pour les étudiants et pour les jeunes travailleurs

-         construire plus de 120 000 logements sociaux par an

-         limiter le coût du logement à 25% du revenu des familles modestes

-         sanctionner les communes qui ne proposent pas une place d’hébergement d’urgence pour 1000 habitants

-         créer un service public de caution 

è Dans le cadre de l’éducation, à :

-         investir massivement dans l’éducation

-         créer des dispositifs de suivi individuels et de soutien scolaire gratuit pour tous les élèves « pour lutter contre le décrochage scolaire ».

-         instaurer la scolarisation obligatoire à 3 ans.

-         Créer des états généraux participatifs à l’éducation

-         Limiter à 17 élèves les classes de CP et CE1 dans les ZEP (Zone d'Education Prioritaire)

-         Réviser la carte scolaire

-         Augmenter le budget des lycées pour qu’il atteigne en 5 ans celui des lycées des pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques)

-         Créer un service public de l’orientation

-         Recruter massivement les surveillants, les infirmières scolaires et les conseillers d’orientation.

Mais Ségolène Royal, c’est aussi : créer une « carte santé jeune pour permettre aux jeunes de consulter gratuitement des généralistes et des spécialistes »,  instaurer la contraception gratuites pour toutes les jeunes filles de moins de 25 ans, instaurer le service civique volontaire.

Pourcentage de voix obtenues au premier tour : 25,2 %

17 avril 2007

Fiche biographie : Ségolène Royal (Parti Socialiste)

070109_retraites_royalbisNée : le 22 septembre 1953 à Dakar, au Sénégal.

Famille : fille d’un père colonel et issue d’une famille de huit enfants. Elle vit avec François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste et elle est mère de quatre enfants.

Etudes : Diplômée de Sciences Po. Elle a obtenu une licence économique en 1978 et a été diplômée de l'ENA en 1980 (95eme) 

Carrière politique : Elle intègre le Parti Socialiste en 1978, période où elle est remarquée par Jacques Attali, conseiller de François Mitterrand. Elle est nommée chargée de mission du secrétariat général pour les questions de santé et d’environnement auprès de François Mitterrand. En 1988, elle est élue député de la région Poitou-charentes puis Ministre de l’Environnement du 3 avril 1992 au 29 mars 1993. De 1997 à 2000, elle est nommée Ministre déléguée à l’Enseignement scolaire par Lionel Jospin. De 2000 à 2002, elle est nommée Ministre déléguée à la famille, à l’enfance et aux personnes handicapées. Aujourd’hui, soit depuis 2004, elle occupe le poste de présidente du Conseil Régional du Poitou-Charentes et est députée des Deux-Sèvres depuis 1988.

Slogan de campagne : « Plus juste, la France sera plus forte"

Spot de campagne : http://www.dailymotion.com/group/15099/video/x1qaeg_segolene-royal-spot-8-de-campagne

17 avril 2007

Débat sur les présidentielles...

eleve_au_tableau2

*

Sujet : l’éducation, les principales propositions de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal :

Sophie : -         Nicolas Sarkozy a pour ambition principale de valoriser le travail en privilégiant l’élitisme. Par exemple, il voudrait créer des filières d’excellence et multiplier les bourses au mérite. Ne trouves tu pas cela désavantageux pour les élèves qui voudraient s’en sortir mais n’en ont pas les moyens ?

Manon : -         Aujourd’hui, nous vivons dans une société où le travail a perdu toute sa valeur : les diplômes comme le BAC ont perdu leur sens : nombreux sont les étudiants qui malgré leurs longues études ne trouvent toujours pas d’emploi et doivent partir à l’étranger. Ce système leur fait perdre toute ambition, toute volonté de réussite, les gens ont perdu confiance dans le travail. Il me parait donc indispensable de le revaloriser. En créant des filières d’excellence, cela permettrait aux élèves les plus compétents de faire des études qui correspondent à leurs capacités. Quand au fait de multiplier les bourses au mérite, cela pousserait les étudiants  à avoir plus d’ambition, à travailler d’avantage.

Sophie : -         Oui, cependant pense à ceux qui veulent vraiment réussir mais qui n’ont pas les moyens pour le faire, que ce soit pour des problèmes financiers ou à cause de leur milieu de vie (pas d’espace pour travailler, bruits). Ces élèves là, comment feront-t-ils pour accéder à cette bourse ? Et puis, ces propositions très élitistes pousseront inéluctablement à la concurrence et donc à l’individualisme.

Manon : -         C’est vrai, mais d’un autre côté, les deux candidats proposent chacun d’adapter le soutien scolaire à chaque enfant, par exemple en créant un soutien scolaire individuel, qu’en penses tu ?

Sophie : -         Il me semble qu’en traitant les élèves au cas par cas, les enseignants pourraient d’avantage subvenir à leurs besoins, leurs questions. Aucun élève ne serait mis à l’écart, tous auraient les mêmes chances de réussite.

Manon : -         Tout à fait, mais soyons réaliste : ne penses tu pas que cela coûterait trop d’argent ? La France est déjà assez endettée ! Cette proposition demande d’abord beaucoup plus d’effectifs d’enseignants et puis plus de qualification pour pouvoir s’adapter au mieux aux difficultés de chaque élève !

Sophie : -         Certes, mais comme tu le dis, cette proposition demande plus d’effectif, or nous vivons dans une société où l’emploi se fait rare… cela permettrait donc de relancer l’emploi dans le domaine de l’éducation, tout cela s’équilibre donc !

Manon : -         Mais en ce qui concerne la proposition de Ségolène Royal qui est d’instaurer le soutien gratuit, comment ne pas penser à l’argent que cela représente ? Cela signifie une fois de plus, plus d’effectif, plus de qualification !

Sophie : -         Oui, mais il est clair que chaque proposition devra coûter à l’état, il s’agit ici de consacrer une partie du budget à ce qui est indispensable, en l’occurrence ici l’éducation. Et puis, le soutien scolaire gratuit permettrait aussi de donner leur chance à tous les élèves en difficulté et leur permettre ainsi de poursuivre leurs études avec plus de facilité.

Manon : -         Oui, c’est vrai. En revanche, en ce qui concerne la proposition de Ségolène Royal qui est de limiter les classes de CP de CE1 et dans les ZEP à 17 élèves, il me semble que cela permettrait aux élèves habitants des zones en difficulté d’étudier dans une ambiance plus studieuse et même plus chaleureuse tout en étant plus concentré. De plus l’enseignant est plus à l’écoute de l’élève car il peut lui accorder plus de temps. Cela favoriserait leur réussite ! Et toi qu’en penses-tu ?

Sophie : -         Oui, tout à fait. Il est vrai qu’une fois de plus, cela va demander plus d’effectif, plus de salles de classe et donc plus de matériel, mais l’enjeu me parait prioritaire là-dessus ! Et puis, en favorisant l’éducation dans ces quartiers difficiles, cela pourrait peut être éviter des rébellions contre les autorités comme cela s’est produit récemment. Les jeunes auraient d’autres ambitions dont celle de réussir leurs études, ils se sentiraient soutenus ! Cela favoriserait donc l’amélioration de la vie quotidienne de ces quartiers.

Manon : -         Mais parlons de la carte scolaire ! Elle qui a tant fait parler d’elle pendant ces élections ! Nicolas Sarkozy propose de la supprimer. Cela permettrait donc a chacun de choisir l’établissement qui convient le mieux à ses compétences. Cela permettrait ainsi aux élèves d’intégrer des écoles plus réputées s’ils le souhaitent.

Sophie : -         Oui, mais ne penses tu pas que cela déséquilibrerait le nombre d’élèves de chaque établissements ? Les élèves préfèreront forcément aller dans les collèges ou lycées les plus « cotés » et délaisseront les autres établissements… ce sera la fin de ces écoles là.

Manon : -         C’est un risque à prendre mais nous ne pouvons pas imposer aux élèves qui veulent s’en sortir d’intégrer des établissements qui pourraient les empêcher de réussir ! C’est donc à ces écoles là à s’adapter.

Sophie : -         Oui, certes, mais elles ne pourront pas forcément s’adapter seule. Elles nécessiteront l’aide financière de l’état

*

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité